« MONTSOUDUN »
Une vieille histoire
A la recherche du passé de l’ancien lieu-dit
« Montsoudun » dans le quartier de Sainte-Radegonde…
Mais quel
fut le passé ancien du site ? On y retrouve des traces de l’époque
paléolithique : un nucléus a ainsi été découvert
près « des Cèdres ».
L’origine
étymologique du nom est celtique.
D’après
plusieurs ouvrages archéologiques du baron d’Auvray et du
docteur RANJARD, il y avait là un oppidum gallo-romain. Le «
Montsoudun » est aussi mentionné comme une annexe de Marmoutier.
L’actuelle
maison a été construite à deux époques dans
le courant du XVIIIème siècle, et au début du XIXème,
pour la partie comportant la tour. Dans la cave toutefois, une inscription
d’un certain Jean PAQUIN date de 1715.
Nombreux
propriétaires
La propriété
a connu plusieurs occupants. On peut citer le marquis Louis de SERJAC,
probablement à l’origine du parc ; Rolland-Pilain,
constructeur de voitures ; Herisson de Saint-SERNIN ; la famille VRIES
VAN ASH VAN WICK, ancienne famille hollandaise. Le fils, le comte Guth
de GERLICZ, donnera une âme au parc. Installé en 1923, il
avait de nombreuses connaissances dans un lieu du spectacle. Plusieurs
personnalités ont séjourné au château : Edwige
FEUILLERE (actrice), Georges LAUTNER (metteur en scène), Maurice
DECOBRA (romancier)…
De ces visites,
le comte avait tapissé son bureau de photos dédicacées.
Il possédait aussi des dessins originaux de Walt DISNEY, des photos
de Charlie CHAPLIN, Greta GARBOT, Johnny WEISSMULLER (Tarzan)…
La collection
a été vendue aux enchères en 1992, à l’ancienne
faïencerie. Entre temps, le domaine est devenu propriété
de Daniel GAUDEAU, médecin et cofondateur de la clinique VELPEAU.
Mme de GERLICZ
habite toujours le château, ainsi que le peintre Jacques VOYET.
A partir de 1988, la propriété sera vendue et morcelée
entre plusieurs promoteurs porteurs des projets de constructions nouvelles
contestées.
Claude GAUDEAU,
quant à lui, souhaite maintenant mettre en place un musée
éducatif sur l’informatique dans la propriété,
avec ce qu’il a conservé de l’Institut de Recherches
et d’Applications psychoéducatives.
Le lieu-dit
a connu un nombre invraisemblable d’orthographes, de « Monssoudun
», à « Montsoudun » ou, encore « Montsoudin
» (arrêt de bus fil bleu). Le plan gallo-romain, qui figure
dans le livre de Robert RANJARD, mentionne « Montsoudun ».
D’après l’article
de « la Nouvelle République » n°16.819 du vendredi
18 février 2000 rédigé par Gaëlle VILAIN.
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