Rolland
- Pilain |
Les quatres cylindres Rolland Pilain, nées de l'association de François Rolland, consul d'Espagne, puis des Pays-Bas, propriétaire sur le coteau de St Symphorien, et de son mécanicien, Emile Pilain, installé rue Victor Hugo. Ensemble, les deux complices se lancèrent dans une aventure automobile de premier plan, qui ne dut son brutal arrêt qu'au climat de recession des années trente et à la difficulté pour réunir le capital nécessaire à la construction en grande série. Auparavant, que de prouesses techniques devons nous à une marque dont l'emblème arborait les trois tours, symboles de notre ville ! Au grand dam de son voisinage, importuné par le bruit, l'usine de la place Rabelais sortait, les meilleurs années de l'entre-deux-guerres, 300 à 400 véhicules (en tout 5500 furent assemblées et vendues). Comme l'on arrête pas le progrès, dès 1910, Emile Pilain déposait le brevet d'un moteur sans soupapes, puis un autre concernant les freins hydrauliques, invention maison, qui permit au constructeur tourangeau de se distinguer aux yeux du monde : les spécialistes de souviennent qu'Emile Pilain fit procéder à une saisie descriptive du systeme de freinage de la voiture victorieuse, une Duesenberg, à l'arrivée du Grand Prix du Mans en 1921. Pilain confondait, devant le presse internationale, une firme américaine, qui avait osé plagier sans scrupule, une invention bien de chez nous ! Il enchainera ensuite victoires et performances automobiles, avec des pilotes aussi prestigieux qu'Albert Guyot ou l'as de l'aviation, Sadi Lecointe, qui, certe, ne gommèrent pas l'échec du Grand Prix de Tours dont le podium fut trusté - quelle ironie - par Sunbeam ! Ce fut sur le circuit tourangeau, une vrai promenade pour les anglais, avec trois de leurs voitures dans les quatre première places, la troisième revenant à Bugatti ...
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